Maître d'ouvrage : Ville de Coudekerque-Branche
Programme : Création d'un centre aquatique
Surfaces : 2 988 m2 couvert (dont 615 m2 de plan d'eau)
Montant des travaux : 8 600 250 € HT
Lauréat Concours : 2019
Livraison : 2021
Equipe projet :
Architecte Mandataire : Agence COSTE Architectures
BET fluides: TUAL
BET structure : CTB
Economiste : GD Eco
BET VRD : OVIA
Acousticien: Acoustique Vivié Associés
Présentation du projet :
Et si le centre aquatique de la ville de Coudekerque-Branche devenait...
... un élément de paysage urbain qui s’inscrit harmonieusement dans son contexte ?
... un éden verdoyant qui ponctue le dynamisme de la ville ? ... un lieu de rencontres convivial et d’évasion inédit ?
C’est à partir de ces questionnements que nous avons engagé toute notre conviction pour concevoir un projet unique, cohérent et exemplaire pour répondre à votre demande. La fonctionnalité de l’équipement est un point essentiel puisque, comme le souligne l’architecte Rafael Moneo « l’usager qui va utiliser l’oeuvre architecturale ne peut être ignoré, surtout si l’on sait que c’est entre ses mains que va rester l’oeuvre dans laquelle l’architecte aura mis tout son coeur ».
À cet égard, nous proposons un projet remarquable et reposant sur des jalons tels que :
• une écriture architecturale à l’identité singulière répondant au contexte existant (matérialité de brique, végétation
foisonnante) et à venir (logements intergénérationnels),
• un équipement alliant sport, loisirs, divertissement et détente, dans un confort renforcé pour les utilisateurs,
• des réponses constructives et environnementales pragmatiques en adéquation avec l’enveloppe budgétaire,
• une évolution dans le temps durable et maîtrisée grâce à une maintenance efficace.
La nouvelle piscine de Coudekerque-Branche a été pensée dans une démarche fructueuse dont le point de départ n’est autre que le « déjà là » : comment mettre en valeur les caractéristiques qualitatives inhérentes au contexte urbain dans une dimension rationnelle et efficiente ?
Nous apportons une réponse qui se formalise par l’inspiration du site existant :
La matérialité : le projet revêt une cape de briques protectrice créant une enceinte clôturant le projet. Celle-ci joue de son ambiguïté entre dehors et dedans par des porosités, engageant alors une continuité intérieure-extérieure. Ce choix matériel témoigne du fait que notre projet ne nie pas l’existant, et ne le mime pas pour autant, il dialogue avec dans un vocabulaire résolument contemporain.
La végétation luxuriante : nous avons rêvé que les majestueux arbres présents sur le site investiraient le bâtiment, tel le rhizome [ qui s’étend sur son territoire. Ainsi, des émergences « poussent » ça et là dans les volumes du projet. Elles cherchent, dans une stratégie constructive intelligente, à capter le maximum de lumière naturelle. Cette idée que le végétal investit le bâti se lit également dans la grande nappe végétalisée formant toute la toiture de la halle bassins, pour une forte inertie thermique et une intimité valorisante pour les usagers de l’espace bien-être.
Deux univers répondant au couple nature-bâti : le projet, orienté bioclimatiquement, s’ouvre complètement au sud vers le « jardin », tandis qu’il se fait plus silencieux côté rue. Il préserve ainsi les usagers des nuisances urbaines. Le projet devient le point d’orgue de la rencontre ville-nature pour apprivoiser le contexte environnant.
La continuité intérieure-extérieure du végétal se poursuit dans les espaces intérieurs. Ces derniers sont rythmés par la structure bois qui habille graphiquement la façade et soutient les toitures des émergences lumineuses surplombant chaque plan d’eau. Cela confère un caractère chaleureux pour les nageurs outre l’utilisation d’un matériau biosourcé dont les vertus ne sont plus à prouver (durable, sain, entretien aisé). Il en est de même dans l’espace bien-être, véritable cocon à l’étage, qui bénéficie d’une intimité accrue et donne à voir la nappe végétale du projet.
Les limites de l’équipement sont traitées avec soin pour en assurer la sécurité sans créer de rupture urbaine. Surélevé de 80cm par rapport au niveau du terrain naturel, l’ensemble du projet permettra d’organiser un stationnement mutualisé au plus proche des accès du bâtiment, sans pénaliser son implantation dans le paysage.
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